Revenus du Streaming en France : Qui Gagne Quoi ?
Saviez-vous qu’un artiste doit cumuler près d’1,5 millions de streams par mois pour gagner l’équivalent d’un SMIC ?
Ce chiffre met en lumière la dure réalité du modèle économique des artistes.
Alors qu’en est-il de la répartition des revenus du streaming en France ?
La monopolisation du streaming
L’industrie musicale est en constante évolution. Depuis son arrivé, le streaming a permis d’enterrer le phénomène du téléchargement illégal, responsable de la crise du disque, et d’instaurer un modèle économique digital.
Aujourd’hui près de 45% des consommateurs de musique utilisent une plateforme de streaming.
Ils représentent 65% des revenus mondiaux du paysage musical.
En revanche, cette augmentation ne se traduit pas par une hausse proportionnelle des revenus pour les artistes. Pourquoi cela ?
D'où proviennent les revenus du streaming ?
Spotify, Apple Music, ou encore Deezer génèrent des revenus principalement à partir des abonnements et de la publicité. Une distinction est à faire entre ces deux modes de recettes car il y a une répercussion directe sur la rémunération des artistes. En effet, les auditeurs des abonnements ont plus de poids sur la rémunération que les auditeurs qui regardent les pubs mais qui ne payent pas.
Cela étant dit l’issue est la même : les revenus sont ensuite redistribués aux détenteurs de droits sous forme de royalties. En revanche, il est crucial de comprendre comment sont divisés ces revenus entre la part publishing, correspondant à l’édition musicale, et la part master, correspondant à l’enregistrement sonore.
Quelle est la différence entre la part Publishing et la part Master ?
La part Publishing concerne les droits d’auteur et des éditeurs.
Elle comporte les revenus perçus par les auteurs-compositeurs et les éditeurs musicaux pour l’utilisation de la composition musicale et des paroles.
En revanche, la part Master concerne, elle, les droits de l’enregistrement sonore. Ces revenus sont perçus par les producteurs phonographiques, appelés aussi labels, et les artistes interprètes pour l’utilisation de l’enregistrement lui-même.
La répartition en quelques étapes
Tout d’abord, la première phase de répartition s’effectue ainsi : la plateforme de streaming prend une part de 30% des recettes. Puis les revenus bruts restants, soit 70%, sont convertis en net afin d’être divisés entre la part master et la part publishing :
- La part Master équivaut à environ 80% des revenus nets. Ces recettes vont être partagées entre les labels et les artistes interprètes. À noter que la plupart du temps, les labels récoltent généralement une plus grande part, surtout si l’artiste est sous contrat avec eux.
- La part Publishing équivaut, elle, à environ 20% des revenus nets. Ces recettes sont partagées, cette fois-ci, entre les auteurs-compositeurs et les éditeurs musicaux. C’est ici que la SACEM, société de gestion collective joue un rôle crucial dans la collecte et la distribution de ces royalties. Cette répartition démontre l’importance de déclarer et protéger ses œuvres, afin de récolter de l’argent par la suite.
Voici un exemple concret de répartition des revenus pour 1 millions de streams soient de 4 000 €.
Dans un monde où le streaming est certes dominant, mais rémunère peu, il est presque impossible de vivre uniquement que de ce type de revenus. Alors si vous êtes musicien, producteur de musique, manageur, label et que vous souhaitez être accompagné pour auto-produire votre projet musical et gérer votre carrière sur le long terme, nous avons la solution.
Notre formation certifiante en autoproduction et gestion d’activité musicale, en partenariat avec la SACEM et le label Banzaï Lab, a pour vocation de vous aider à naviguer dans l’industrie musicale et faire décoller votre projet.
Un studio de production audiovisuelle aux références prestigieuses : HBO, Netflix, M6, France 3, Canal+, BBC, Mercedes, Caisse d’Epargne, Samsung, etc
Notre formation
Cet accompagnement s’étale sur 5 jours et se déroule au sein de notre studio d’enregistrement Shaman Studio, à Bordeaux, avec deux intervenants prestigieux :
Matthieu Perrein, fondateur et manager du label Banzaï Lab, moitié du duo Smokey Joe & The Kid, directeur artistique, administrateur de la Felin et du RIM (on continue ?) et Olivier Pillon de la SACEM.
En bref, suivre avec nous cette formation d’auto-production de son projet musical vous donnera les clés nécessaires à :
- Initier, gérer des collaborations avec des prescripteurs
- Maitriser les composantes et spécificités des différents principes de droit liés à la création musicale
- Commercialiser, gérer une activité de musicien producteur
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Cette formation est éligible à tous les types de financements, notre centre de formation étant certifié Qualiopi.
Le petit plus : chaque stagiaire repart avec de nombreux supports de cours qui reprennent les notions vues en formation, ainsi qu’un accompagnement dédié !
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